Les différents modes de financement pour les entreprises

Lorsqu’une entreprise se lance pour un projet de financement, il est important tout d’abord de déterminer exactement ses besoins, dans le but de définir les sources de financement professionnel qui la conviennent. Un investissement mérite une ressource stable, par exemple avec un mode de financement tel que de faire appel à une autre règle (crédit-bail) ou à un emprunt à long terme. Dans ce ordre, voici les différents modes de financement les plus courants pour les entreprises.

Les fonds propres et les quasi-fonds propres

C’est un mode de financement qui englobe les apports en comptes courants et en capital, effectués par les associés ou les actionnaires, tout en prenant en compte des subventions d’investissement. Généralement, ces capitaux sont placés dans le bilan comptable de l’entreprise, plus précisément au passif du bilan (en haut du tableau).

Le capital social

En effet, le capital social est la somme nécessaire à la constitution de leur entreprise en question, avec laquelle les associés existants ont décidé de la sacrifier d’une manière définitive, c’est-à-dire de façon durable. Par cette souscription, l’associé a l’obligation donc de verser des fonds. Concernant la somme des apports totalement libérée, la loi prévoit pour les catégories d’entreprise, les délais et ainsi que les modalités d’apport. En général, le délai optimal de libération du capital inscrit est de cinq ans.

Les comptes courants d’associés

Ces comptes courants d’associés sont réservés à la réception des montants mis à la disposition de l’entreprise, effectuée par les associés d’une manière temporaire. Ils figurent principalement au passif du bilan parmi les dettes, c’est pourquoi ils représentent comme les quasi-fonds propres. Pour les comptes courants, seuls les associés pourraient être titulaires.

Les apports de sociétés du capital-risque

Ces apports sont en effet les apports en capital. Il s’agit ici des apports différents provenant des associés. Ces apports en capital ne sont pas un compte courant, permettant aux entreprises de revendre leur participation à plus ou moins long terme. Comme objectif, ils permettent à l’entreprise de réaliser des bénéfices, à l’aide de sa valeur tenue au cours de son développement.

Apports de fonds capital-investissement

Les fonds de capital-investissement apporteront à l’entreprise des ressources financières (qui sont les capitaux propres). C’est un mode de financement permettant d’augmenter son capital social, c’est-à-dire que les fonds deviennent associés ou actionnaires. L’objectif avec ces fonds est d’effectuer une « plus-value », car la valeur de l’entreprise augmentera au moment de la revente de leur participation. En effet, ces fonds de capital-investissement se présentent sous des différents types : dont le capital-innovation ou le capital-risque (pour les entreprises en phase de création), le capital-développement (accompagnant les projets de développement de l’entreprise), et le capital-transmission (permettant d’acquérir une entreprise déjà existante). Aussi, ces fonds de capital-investissement peuvent prendre sous diverses formes : dont les fonds d’amorçage, société ou fonds de capital-risque régionaux, et les fonds d’envergure nationale.

Subvention d’investissement

La subvention d’investissement est aussi un mode de financement, dont les fonds versés sont à titre définitif. Ceci concerne généralement les collectivités territoriales, sans avoir à s’engager à un remboursement. Cette subvention d’investissement aide les entreprises aux financements de ses projets d’investissements. Par contre, les subventions de fonctionnement servent à financer les charges d’exploitation. Ces subventions sont placées aussi au passif du bilan (en capitaux propres), qui ne sont pas à rembourser, mais elles sont acquises à l’entreprise de façon définitive.

Les financements externes

Ces financements externes concernent notamment :

L’emprunt bancaire

Un emprunt bancaire est la somme obtenue auprès d’un organisme financier, qui sera mise à la disposition de l’entreprise, avec une obligation de remboursement selon l’échéance définie. En contrepartie de ce financement effectué, l’établissement prêteur (l’organisme financier) perçoit en retour des intérêts, permettant de couvrir les risques pris et de rémunérer l’apport des fonds. Cet emprunt bancaire sera accompagné d’une prise de garantie.

L’emprunt aidé

Il s’agit ici des octrois de crédit accordés aux jeunes entreprises par les organismes financiers. Ces prêts nécessitent des conditions relatives au créateur, qui sont souvent accordées et accompagnées d’un financement bancaire. De plus, ces prêts sont rattachés aux fonds propres, et représentent 30% des apports habituellement exigés.

Le crédit-bail

Cette location avec option d’achat est en effet différente de l’emprunt bancaire. Le crédit-bail sert donc à financer le même type de biens. Par le biais d’un emprunt, il pourrait financer un investissement. Dans le cadre d’un crédit-bail, l’entreprise n’est donc pas propriétaire du bien pendant toute la durée du contrat, mais les coûts de l’emprunt et du crédit-bail sont principalement très proches.

La location financière

La location financière est une location pure, car il n’y aurait pas aucune option d’achat. Dans ce type de contrat de location de longue durée, un fournisseur mettra un bien à la disposition de l’entreprise par le biais d’un établissement de crédit.

Le découvert autorisé et le crédit fournisseur

Avec le découvert autorisé ou facilité de caisse, un organisme financier autorise l’entreprise à prélever une somme pendant une période déterminée, mais dans une certaine limite. Ce type de financement est souvent utilisé pour se prévenir du financement des TVA imposant les investissements. En outre, le crédit fournisseur conçoit une facilité de trésorerie, permettant un octroi de crédit dans un délai de règlement accordé par les fournisseurs.

 

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