Comment négocier facilement une augmentation de salaire en 4 étapes

En tant que salarié, on est convaincu que nous n’avons aucun contrôle sur nos revenus… Cet article va vous démontrer le contraire, vous avez bien plus la main sur votre salaire que vous ne le pensez. Mettez-vous à l’épreuve de ces 4 étapes, et observez le résultat étonnant… Négocier son salaire est plus simple qu’il n’y parait. Il suffit de savoir comment fonctionne une entreprise : – il faut s’adresser au décisionnaire – une entreprise a des objectifs financiers – il faut des employés productifs Partant de ces 3 principes, voici 4 étapes simples pour négocier une augmentation de votre salaire…

ÉTAPE 1 : faites le point sur votre niveau de rentabilité

Avant de vous lancer dans la « bataille », faites d’abord le bilan de vos points forts et de vos points à améliorer. Prenez une simple feuille de papier que vous séparez en 2 colonnes. Colonne 1 : « ce que vous savez bien faire sans efforts » Colonne 2 : « ce que vous devez améliorer » Vous aurez la photographie instantanée qui vous aide à consacrer votre énergie et votre temps au travail sur la colonne 2.

ÉTAPE 2 : prouvez votre capacité à produire mieux

Chaque employé dispose d’un objectif. Quelque soit votre profession, vous avez des choses à faire pour atteindre un objectif. Mais retenez ceci : 20% de vos efforts produisent 80% de vos résultats… Donc… Consacrez 80% de votre temps sur 20% de « ce que vous devez améliorer » … Vous aurez forcément un gain de productivité qui se fera remarquer. Si vous travaillez à l’usine avec des tâches répétitives, suivez ces 3 conseils pour un gain de productivité : 1- Couchez-vous tôt 2- Dans un corps sain (faites 30 – 40 minutes de sport intense chaque semaine) 3- Lisez des livres sur la productivité

 ÉTAPE 3 : considérez votre patron comme un partenaire

Un point important : adressez-vous à la bonne personne ! Celle qui décide de votre salaire… et non le supérieur hiérarchique qui ira négocier votre salaire à votre place… Vous avez trouvé la bonne personne ? Suivez les conseils ci-dessous: C’est ici que vous allez entrer dans la négociation pure. Le choix de l’heure et le jour du rendez-vous doit être également scrupuleusement choisi : – le lundi matin de la première semaine du mois à la première heure ! Préférez les débuts de mois, car votre patron n’a pas encore le stress de la fin de mois et du versement des salaires. – Votre boss revient de week-end – Vous avez plus de chance de vous adresser à une personne reposée et motivée : le moment idéal pour discuter de la « rentabilité de son bébé ». Un patron est un business man. Si vous arrivez avec la tête baissée et des mots d’excuse dans chaque phrase, tournez les talons. Inutile d’aller à l’abattoir. Votre boss est celui qui fait vivre votre famille car c’est lui qui verse le salaire. Cela peut être difficile à accepter, mais c’est la réalité. Les salariés ont tendance à oublier ce détail : ils pensent que c’est le travail qui fait vivre leur famille. NON !  C’est le patron qui signe l’ordre de virement sur leur compte bancaire… Donc adoptez l’attitude suivante… Voici un exemple de phrase type que vous devriez utiliser: « Monsieur, depuis … semaines, je me suis lancé un défi personnel. Celui d’atteindre l’objectif de … en seulement… jours/semaines/mois. Je me suis senti motivé et je suis très content d’avoir atteint cet objectif. A présent que je me sens prêt à relever les défis que vous me proposerez, pensez-vous que nous pourrions discuter d’une façon de compenser ce gain de productivité ? » Un conseil : votre patron décide, donnez-lui l’opportunité de décider de votre augmentation… au lieu de lui imposer. Évitez la liste noire de mots : – augmentation – plus de salaire – plus d’argent – gagner plus – je ne gagne pas assez C’est du gagnant/gagnant. C’est une relation entre partenaires, et non une relation entre un banquier et un mendiant.

ÉTAPE 4 : savourez votre victoire ou allez voir ailleurs

Si votre négociation tourne court.. ne la considérez pas comme un échec. Ce que vous appelez « échec » est l’opportunité de proposer votre capacité de productivité à une autre entreprise. C’est l’opportunité d’en apprendre plus sur vous-même. Se lancer à la recherche d’un nouvel emploi est une aventure qui vous redonne de la vitalité. Si la négociation échoue : faites le minimum syndical pour que votre patron sente qu’il a eu tort de vous refuser cette augmentation. Il paie ce refus par une baisse de rentabilité de votre poste. Il est responsable de votre baisse de rentabilité (mais ne lui dites pas, les chiffres parlent d’eux-mêmes) ! Il sait que vous êtes capable d’être un excellent élément pour son entreprise et il connait la manière de vous motiver : une augmentation de salaire. Un patron n’aime pas licencier un « producteur »… Il préfère de loin faire une concession de salaire à un élément parfaitement formé et rentable plutôt que de risquer de l’argent en formations pour des recrues inexpérimentées. Et vous ? Comment avez-vous négocié votre salaire par le passé ? Quel résultat avez-vous obtenu ?
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